Géologues Indépendants de France

Syndicat professionnel des bureaux d’études indépendants

Portrait d'adhérent - Luc JAILLARD

géologue indépendant

Géologue indépendant à Mulhouse, retraité, adhérent du GIF depuis plus de 20 ans
Dans ce premier portrait, nous donnons la parole à Luc JAILLARD, géologue indépendant installé à Mulhouse. Aujourd’hui retraité, il continue de s’investir ponctuellement dans la profession. Il revient sur son parcours, son engagement au sein du GIF et sa vision du métier, avec franchise et recul.

 

Un parcours riche, entre mine et hydrogéologie

Quel a été votre cheminement jusqu’à l’indépendance ?

Géologue depuis 1974, d’abord géologue minier, puis j’ai touché à l’environnement, et surtout à l’hydrogéologie.

 

Quels sont les domaines que vous avez le plus explorés dans votre carrière ?

En tant qu’indépendant depuis 2000, j’ai fait surtout de l’hydrogéologie (j’ai adoré les eaux minérales), mais aussi de la géologie minière à l’étranger pour d’anciens clients (ou même quelques nouveaux…).
Depuis ma retraite en 2017, je suis resté hydrogéologue agréé et expert judiciaire (jusqu’à l’âge limite de 70 ans…), avec en prime quelques petits sujets où on vient encore me chercher (et qui me plaisent !).

 

Y a-t-il un souvenir ou un projet marquant que vous retenez de votre activité ?

En 1986, j’étais géologue indépendant au Maroc, et j’ai découvert un gisement de célestine (minerai de strontium), que j’ai pu mettre en exploitation. Tous les géologues ne peuvent pas dire avoir découvert un gisement…

 

Pourquoi avoir rejoint le GIF

Comment avez-vous connu le GIF ?

Indépendant au Maroc en 1983, j’avais contacté le GIF (connu par des connaissances dans la profession…), mais ce n’était pas adapté à ma situation.
Après mon retour en France (1989), et mon installation comme indépendant en 2000, j’ai adhéré rapidement au GIF (sans doute en 2001).

 

Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir adhérent ?

J’avais initié à la Sainte-Barbe 2000 un « groupement des géologues d’Alsace » (qui est devenu quelques années plus tard un groupement régional de l’UFG), mais il manquait une dimension plus importante (réseau de spécialités différentes).
Remarquez que j’étais à cette époque adhérent au GIF, à l’UFG, à la SIM (Société de l’Industrie Minérale) et au CFH (Comité Français d’Hydrogéologie)…

 

Quels bénéfices concrets avez-vous tiré de cette adhésion ?

Je pense avoir plus servi le GIF que m’en être servi…
Pendant des années, j’ai représenté le GIF au sein de la CNHA (et au cours de la première grande grève des hydro agréés, j’ai créé le groupe d’échanges des hydro agréés, alors avec Yahoo Group).
Le réseau du GIF m’a également permis de compléter une équipe pour un appel d’offres avec un modélisateur ou avec un géophysicien…

 

Une vision engagée du métier

Qu’est-ce qui, selon vous, fait la richesse du métier de géologue indépendant ?

Commençons par ce qui me déplaît le plus : les rapports administratifs !
Bon, mais les bons côtés, c’est la variété des situations et des problèmes posés…

 

Quels défis ou évolutions vous semblent aujourd’hui essentiels pour la profession ?

Du côté de l’hydrogéologie, c’est je pense la liaison nécessaire (et donc quelques connaissances) avec l’hydrologie…
Du côté de la mine, c’est d’arriver à une compatibilité avec le respect de l’environnement (tout un programme).

 

Nous remercions Luc JAILLARD pour son engagement envers le GIF pendant toutes ces années !

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